BOURGEOIS, NOUVEAUX RICHES ET DECADENTS
On se trimbale dans les beaux quartiers, cravate Hermès et montre Cartier
Toujours en Rolls et jamais à pied
On se la joue en soirée et champagne à volonté
Au bord des piscines privées, sur des transats dorés
On n'fait rien de la journée
Et on dépense sans compter dans nos 500 m2
Nous sommes l'élite de la société, mon papa est P.D.G
D'une société où je vais bosser, car moi je suis pistonné
Je viens de la rue du Sentier, je vendais du dégriffé
Aujourd'hui, j'ai tout lâché
Juste avant le crack boursier qui m'a bien rapporté
Je me suis acheté une plage privée, entre Juan-les-Pins et Saint-Tropez
Je roule en Porsche coupée
J'ai des pompes blanches bien cirées, je suis sûr que vous m'enviez
Je suis parvenu, je suis m'as-tu-vu, j'ai du flair dans les affaires
Et j'ai des idées qui peuvent rapporter plein de parts de marché
Moi je pleurniche devant Arte, quand je vois la guerre à la télé
Mais pas le temps de m'apitoyer
Car on m'attend à Libé, pour la critique ciné
Le soir je me couche tard après avoir fumé mon pétard
Je ne côtoie bien sûr que des stars
Maintenant je dois dormir car demain je dois sortir
Je suis décadent et souvent pédant, je joue les blasés de la société
J'aime me suicider, pour m'apitoyer, et passer à la télé.
Toujours en Rolls et jamais à pied
On se la joue en soirée et champagne à volonté
Au bord des piscines privées, sur des transats dorés
On n'fait rien de la journée
Et on dépense sans compter dans nos 500 m2
Nous sommes l'élite de la société, mon papa est P.D.G
D'une société où je vais bosser, car moi je suis pistonné
Je viens de la rue du Sentier, je vendais du dégriffé
Aujourd'hui, j'ai tout lâché
Juste avant le crack boursier qui m'a bien rapporté
Je me suis acheté une plage privée, entre Juan-les-Pins et Saint-Tropez
Je roule en Porsche coupée
J'ai des pompes blanches bien cirées, je suis sûr que vous m'enviez
Je suis parvenu, je suis m'as-tu-vu, j'ai du flair dans les affaires
Et j'ai des idées qui peuvent rapporter plein de parts de marché
Moi je pleurniche devant Arte, quand je vois la guerre à la télé
Mais pas le temps de m'apitoyer
Car on m'attend à Libé, pour la critique ciné
Le soir je me couche tard après avoir fumé mon pétard
Je ne côtoie bien sûr que des stars
Maintenant je dois dormir car demain je dois sortir
Je suis décadent et souvent pédant, je joue les blasés de la société
J'aime me suicider, pour m'apitoyer, et passer à la télé.